lundi 15 octobre 2012

« Jusqu’où peut aller le soutien du Maire de Paris à Anne Hidalgo?

Silicon Sentier...


« Mais jusqu’où peut et doit aller le soutien du Maire de Paris à sa Première Adjointe ? » C’est la question que j'ai posée aujourd’hui en séance du Conseil de Paris.

Les élus de Paris ont été saisis d’une demande de subvention départementale de 500 000 € par l’association Silicon Sentier. Cette dernière sollicite également une subvention de 600.000 € auprès de la Région Ile-de-France.
Cette association, créée en juillet 2000, a pour vocation l’accompagnement des entreprises investies dans les Technologies de l’Information et de la Communication dans les processus d’innovation et de développement de leur activité commerciale.
Seulement voilà, Silicon Sentier est présidée par Mme Sandrine MURCIA qui vient de rejoindre le Conseil d’administration de « Oser Paris », le comité de soutien à la campagne d’Anne Hidalgo, candidate à la Mairie de Paris. De plus, elle a pour membres bienfaiteurs M. Jean-Louis Missika, Adjoint au Maire de Paris, qui préside l’Association « Oser Paris », et compte dans son bureau, en tant que Secrétaire, M. Louis Montagne qui par ailleurs représente la Société Bearstech laquelle assure la sécurité et l’hébergement du site Internet « Oser Paris ».
Ce qui s’apparente à un véritable staff de campagne est donc en première ligne dans l’Association Silicon Sentier qui totalisera plus d’un million d’euros de subventions publiques en 2012.
Celles-ci financeront le nouveau local de l’association en plein centre de Paris (2ème). Le déménagement de l’association est notamment justifié par le fait que le nouveau local sera identifiable depuis la rue, ce qui est plus pratique en période électorale !
J'ai demandé au Maire de Paris qu’il rassure le Conseil de Paris sur l’absence totale de conflit d’intérêt dans ce dossier, et qu’il prenne des mesures pour que la campagne de sa Première Adjointe ne bénéficie d’aucun avantage public de la Ville de Paris.
M. Delanoë n'était pas en séance. C'est M. Missika, l'un des intéressés, qui a pris la parole. Naturellement, il n'a absolument pas répondu à la question. La confusion des genres demeure et cela ne choque pas la gauche parisienne bien-pensante. Affaire à suivre...

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