mardi 13 décembre 2011

Signez le Manifeste pour le respect de la Parité


Les femmes sont la moitié de l’humanité. En France, elles représentent 53% du corps électoral.

Il y a plus de 10 ans, le Parlement français a adopté une loi pour contraindre les partis politiques à présenter plus de femmes aux élections. Lors des élections législatives de 2007, le parti socialiste a préféré payer une amende de 500 000 euros, et l’UMP de 4 millions d’euros, plutôt que de respecter la loi sur la Parité. Résultat : aujourd’hui, seuls 18% des députés sont des femmes.

Au pays des droits de l’homme, la parité, inscrite dans l’article 1er de la Constitution, est donc maltraitée. Il faut agir, car nos concitoyennes supportent de plus en plus mal d’être réduites à une minorité.

Les responsables politiques de droite doivent prendre conscience que les élues au féminin constituent une force pour un parti. Il faut cesser d’être sur ce sujet dans la confrontation hommes/femmes, et au contraire encourager la fraternité politique. En termes de Parité, l’UMP doit cesser d’occuper la dernière place sur l’échiquier politique et se montrer exemplaire dans le combat pour l’égalité!

En 2012, si nous restons silencieuses, l’UMP présentera encore moins de femmes dans les circonscriptions législatives favorables à la droite, préférant les cantonner au rôle de suppléantes ou aux candidatures de témoignage.

Dans la capitale, si nous restons silencieuses, aucune Parisienne ne siègera sur les rangs de la droite à l’Assemblée nationale.

Il y a 50 ans, Nicole de Hauteclocque devenait la première députée de Paris de la Ve République. Depuis, jamais les femmes de droite n’ont manqué ce grand rendez-vous démocratique que constituent les élections législatives. Elles sont à chaque fois parvenues à gagner la confiance des Parisiens, parfois au prix de rudes combats contre leur propre famille politique. Simone Veil en est le plus bel exemple.

Hélène Missoffe, Anne-Marie Couderc, Martine Aurillac, Nicole Catala, Françoise de Panafieu, Edwige Antier, chacune à sa manière, a contribué au rayonnement de Paris. Toutes ont milité pour une plus juste représentation des femmes dans la vie politique. Alors, bien sûr, le succès escompté n’est pas au rendez-vous, loin s’en faut, mais que serait-il advenu sans elles ?

Car leur combat n’a pas été vain, l’opinion publique est acquise à la cause de l’égalité homme / femme. Le monde change, et c’est tant mieux.

Pour éviter toute régression, nous souhaitons défendre un certain nombre de principes que nous voulons voir appliqués lors du prochain scrutin législatif:

1-Les députées sortantes doivent être remplacées par des candidates ; nous ne pouvons pas faire pire qu’en 2007 !

2-Comme le proposait Nicolas Sarkozy en 2006, il faut « renforcer les sanctions financières des partis politiques pour insuffisance de candidates, et créer un bonus pour toutes les femmes élues à l’Assemblée nationale. C’est un système qui poussera à présenter des femmes en position éligible. »

3- et si cela n’est pas suffisant, il faut aller jusqu’à la suppression de tout financement public pour les partis qui ne présenteront pas 50% de candidates.

L’UMP ne peut se priver de sa composante féminine, ne serait-ce que par l’importance numérique que constitue le corps électoral féminin.  La fraternité entre les hommes et les femmes au sein de notre famille politique est indispensable.

Nous en appelons solennellement à Jean-François Copé, dont l’engagement en faveur de la parité n’est plus à démontrer, pour alerter la commission d’investiture de l’UMP sur cette réalité.

En 2012, nous en appelons plus que jamais à la Liberté, la Parité et la Fraternité !

1 commentaire:

  1. enfin quelqu'un qui ose bousculer les méthodes qui plombent l'UMP, il ne faut pas toujours critiquer les adversaires mais savoir aussi balayer devant sa porte pour faire avancer les idées à droite

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