jeudi 15 décembre 2011

Dépêche AFP sur le logement social en Ile-de-France : l'UMP déplore le manque pour les classes moyennes

L'IDF se recentre sur le logement social, l'UMP déplore le manque pour les classes moyennes

PARIS, 15 décembre 2011 (AFP) - Le Conseil régional d'Ile-de-France va se recentrer en 2012 sur la création de logements sociaux, une décision contestée par l'opposition UMP qui déplore le manque de soutien au logement intermédiaire à destination des classes moyennes.


La discussion budgétaire sur ce secteur, achevée dans la nuit de mercredi à jeudi, a été marquée par l'adoption d'un des principaux amendements communs à la majorité régionale (PS, EELV, FDG, MRC, FDG et Alternatifs, PRG-MUP) avec l'Ares (centre) et l'abstention de l'UMP : un soutien au programme de développement des logements sociaux (PLAI et PLUS) avec 15 millions d'euros d'autorisations de paiement et 10 millions de crédits de paiement.

"Les logements PLAI, très sociaux, et PLUS, sociaux, concernent 64% des Franciliens qui y sont éligibles et il y a 400.000 demandeurs de logements sociaux", a expliqué à l'AFP Emmanuelle Cosse (EELV), vice-présidente en charge du logement.

"Les logements intermédiaires dits PLS concernent 10% des Franciliens. Ce débat avec l'opposition sur le logement intermédiaire, on l'a souvent et on l'assume. On a des priorités fortes et ce n'est pas à la région de répondre à tous les besoins", a poursuivi Mme Cosse, soulignant "la baisse des aides à la pierre de l'Etat sur les PLUS".

"J'étais personnellement plutôt pour la suppression des aides au logement intermédiaire mais finalement les aides sont conservées dans les communes qui ont plus de 40% de logements sociaux pour permettre une mixité sociale", a-t-elle ajouté.

Pour l'opposition, "les crédits pour les PLS sont insuffisants, c'est toute la question des classes moyennes dont il faut tenir compte, surtout à Paris", a déclaré Géraldine Poirault-Gauvin (UMP), également conseillère de Paris.

L'amendement déposé en ce sens par l'opposition et rejeté a donné lieu à un échauffement des esprits : "le ton est monté", a raconté Mme Poirault-Gauvin, soulignant que "des jeunes conseillers ont l'intention de ne pas laisser M. Huchon agir sans opposition ni critiquer sans cesse le gouvernement sans réagir".


Au total, le logement, premier budget en investissement hors compétences obligatoires de la région, se voit doté pour 2012 de 215,2 M EUR d'autorisations de paiement et 180,2 M EUR de crédits de paiement. Toutefois, des logements sont aussi compris dans d'autres chapitres budgétaires comme l'hébergement d'urgence, les appartements pour femmes battues ou encore les logements pour chercheurs.
sla/sm/jmg

mardi 13 décembre 2011

Signez le Manifeste pour le respect de la Parité


Les femmes sont la moitié de l’humanité. En France, elles représentent 53% du corps électoral.

Il y a plus de 10 ans, le Parlement français a adopté une loi pour contraindre les partis politiques à présenter plus de femmes aux élections. Lors des élections législatives de 2007, le parti socialiste a préféré payer une amende de 500 000 euros, et l’UMP de 4 millions d’euros, plutôt que de respecter la loi sur la Parité. Résultat : aujourd’hui, seuls 18% des députés sont des femmes.

Au pays des droits de l’homme, la parité, inscrite dans l’article 1er de la Constitution, est donc maltraitée. Il faut agir, car nos concitoyennes supportent de plus en plus mal d’être réduites à une minorité.

Les responsables politiques de droite doivent prendre conscience que les élues au féminin constituent une force pour un parti. Il faut cesser d’être sur ce sujet dans la confrontation hommes/femmes, et au contraire encourager la fraternité politique. En termes de Parité, l’UMP doit cesser d’occuper la dernière place sur l’échiquier politique et se montrer exemplaire dans le combat pour l’égalité!

En 2012, si nous restons silencieuses, l’UMP présentera encore moins de femmes dans les circonscriptions législatives favorables à la droite, préférant les cantonner au rôle de suppléantes ou aux candidatures de témoignage.

Dans la capitale, si nous restons silencieuses, aucune Parisienne ne siègera sur les rangs de la droite à l’Assemblée nationale.

Il y a 50 ans, Nicole de Hauteclocque devenait la première députée de Paris de la Ve République. Depuis, jamais les femmes de droite n’ont manqué ce grand rendez-vous démocratique que constituent les élections législatives. Elles sont à chaque fois parvenues à gagner la confiance des Parisiens, parfois au prix de rudes combats contre leur propre famille politique. Simone Veil en est le plus bel exemple.

Hélène Missoffe, Anne-Marie Couderc, Martine Aurillac, Nicole Catala, Françoise de Panafieu, Edwige Antier, chacune à sa manière, a contribué au rayonnement de Paris. Toutes ont milité pour une plus juste représentation des femmes dans la vie politique. Alors, bien sûr, le succès escompté n’est pas au rendez-vous, loin s’en faut, mais que serait-il advenu sans elles ?

Car leur combat n’a pas été vain, l’opinion publique est acquise à la cause de l’égalité homme / femme. Le monde change, et c’est tant mieux.

Pour éviter toute régression, nous souhaitons défendre un certain nombre de principes que nous voulons voir appliqués lors du prochain scrutin législatif:

1-Les députées sortantes doivent être remplacées par des candidates ; nous ne pouvons pas faire pire qu’en 2007 !

2-Comme le proposait Nicolas Sarkozy en 2006, il faut « renforcer les sanctions financières des partis politiques pour insuffisance de candidates, et créer un bonus pour toutes les femmes élues à l’Assemblée nationale. C’est un système qui poussera à présenter des femmes en position éligible. »

3- et si cela n’est pas suffisant, il faut aller jusqu’à la suppression de tout financement public pour les partis qui ne présenteront pas 50% de candidates.

L’UMP ne peut se priver de sa composante féminine, ne serait-ce que par l’importance numérique que constitue le corps électoral féminin.  La fraternité entre les hommes et les femmes au sein de notre famille politique est indispensable.

Nous en appelons solennellement à Jean-François Copé, dont l’engagement en faveur de la parité n’est plus à démontrer, pour alerter la commission d’investiture de l’UMP sur cette réalité.

En 2012, nous en appelons plus que jamais à la Liberté, la Parité et la Fraternité !

mercredi 23 novembre 2011

Ce soir, parlons de sécurité !

Je vais me rendre dans quelques instants au débat organisé par Génération France Paris, le club de Jean-François Copé, consacré à la sécurité dans le 13ème arrondissement de Paris.

Venez nombreux !

infos :
mercredi 23 novembre 2011 à 19h00
A la Salle Associative des français d'origine indochinoise,
Accès par le 66 avenue d'Ivry 75013 Paris
Entrée Stadium/Escalator et couloir en face

vendredi 18 novembre 2011

L’irresponsabilité et la folie dépensière de la majorité de la région Ile-de-France

Lors de sa séance plénière de ce matin, le Conseil régional d’Ile-de-France a décidé, malgré l’opposition du groupe Majorité Présidentielle, d’adopter une délibération lui permettant de recourir à l’épargne des Franciliens.

Conséquence directe : la charge de la dette supportée par les Franciliens va s’alourdir puisque ces emprunts se négocient autour de 1% plus cher que les emprunts classiques.

A raison de 820 millions d’emprunt prévu pour l’année 2012, c’est au moins 8 millions d’euros par an que la Région aura à dépenser en plus pour faire face à ces engagements, soit le prix d’une rame de RER.

Cette situation préjudiciable pour les Franciliens est la conséquence directe de l’emballement budgétaire que connaît depuis plusieurs années la Région gérée par la majorité de gauche.

Malgré des ressources en hausse de près 5 % en 2012 – progression inédite en temps de crise – grâce à l’Etat, la région va emprunter l’an prochain 11 fois plus qu’en 2002.

Les élus du groupe Majorité Présidentielle dénoncent à nouveau la folle gestion budgétaire de la majorité PS-Verts-PC qui a conduit l’agence S&P à placer la Région Ile-de-France sous perspective négative et qui hypothèque l’avenir des Franciliens.

mardi 18 octobre 2011

Rénovation de la Tour (H15) Beaugrenelle ou comment la Mairie de Paris se débarrasse d'un dossier à problèmes !

La Tour H15, c’est un dossier à épisodes avec toujours la même fin. A chaque fois, nous n’obtenons aucune information, ce qui traduit d’une part, le mépris de la municipalité pour les élus de l’opposition et d’autre part, l’impréparation de ce dossier pourtant très important.

Dans la continuité du dernier Conseil de Paris, je souhaiterais enfin avoir les réponses que les locataires de la Tour H15 et les habitants de ce quartier sont en droit d’attendre sur leur avenir dans cette tour, car c’est de leur vie quotidienne dont il est question, mais aussi de la défense de leurs droits.

Nous voyons bien avec quelle précipitation le bailleur GECINA s’est débarrassé de cette tour, qu’il a mal entretenue, pour ne pas dire, totalement abandonnée pendant plus de 30 ans. Le bâtiment est dans un état de dégradation avancé, tant dans les parties communes que dans les parties privatives.

Il est d’ailleurs mentionné dans le mémoire que Batigère prenait l’immeuble en l’état, et renonçait « à toute indemnité ou dommages intérêts en raison des défauts apparents ou cachés qui pourraient résulter de la nature du sol ou du sous-sol ». Je ne sais pas comment interpréter cette réserve. Les sous-sols de ce périmètre présente-t-il des faiblesses ? Pourquoi la Ville de Paris prend-elle ces précautions inhabituelles ? Il n’a échappé à personne que cette tour se trouve au beau milieu du chantier du Centre commercial Beaugrenelle qui fait subir de nombreuses nuisances à tout le bâti du secteur par l’importance des bouleversements provoqués par ces travaux.

C’est la deuxième fois que la Ville de Paris se dégage de toute responsabilité concernant les sous-sols dans ce secteur, à proximité ou dans le périmètre du chantier du centre commercial. La dernière fois, c’était sur le dossier des eaux d’exhaure rejetées dans la Seine par la SCI Beaugrenelle pendant la phase de travaux du Centre commercial puis pendant la phase d’exploitation.

Pourquoi tant de précaution sur la qualité des sous-sols ?

Aux frais du contribuable parisien, Batigère récupère donc la gestion de la tour, et projette des travaux importants qui seront donc financés par une subvention de la Ville de Paris dans le cadre d’un programme de logements PLS et PLUS : 8,6 millions d’euros, c’est ce que cette opération et le défaut d’entretien par GECINA vont coûter aux Parisiens. J’ajoute que les nouveaux locataires aussi paieront l’addition puisque les loyers vont également augmenter. 8 ,6 millions : c’est aussi le prix de la non-création nette de logements, puisque ceux-ci existent déjà.

Il aurait été préférable d’utiliser ce budget à la construction de nouveaux logements plutôt qu’à restaurer une tour mal entretenue par un bailleur qui a bénéficié de conditions ultra privilégiées dans ce secteur.

Sur les travaux :

Les projets de délibération examinés au fil de nos séances ne sont pas précis.

Comment seront-ils organisés dans les parties privatives et dans les parties communes. Comment sera organisée la vacance des logements. Si les travaux sont faits en milieu occupé ; quelle sera la procédure de protection des habitants en raison du lourd désamiantage auquel sera soumis cette tour ?

Assisterons –nous à des résiliations massives des baux actuels et à des expulsions forcées des locataires dont les ressources ne correspondant pas aux critères des 192 logements (PLUS et PLS) qui seront réalisés sur le site ?

Enfin, il convient de s’interroger sur les chiffres livrés dans ce mémoire et les termes de l’accord entre le futur bailleur et la Ville de Paris. Vous remarquerez au passage que ceux-ci sont évoqués au conditionnel dans le mémoire.

1- le loyer de ce bail emphytéotique serait fixé à 267 115 euros au lieu de 2 400 000, coût évalué par le service des Domaines. C'est-à-dire pour un bail de 70 ans sur 11 600 m2 : 23 euros/m2/70 ans, autant dire un loyer très très très avantageux pour Batigère. Pourquoi un tel cadeau ?

2- Il est également prévu le retour de la tour H15 dans le patrimoine de la Ville de Paris à l’expiration du bail. Qu’en est-il du périmètre qui se trouve à la base de la tour sur la dalle, dont la superficie correspond à la taille de guêpe de la tour ? A qui appartient-il pendant la durée du bail puis à son expiration. A la SEMPARISEINE, comme le reste de l’ouvrage–dalle ?

3- Il est également mentionné que Batigère devrait assumer la charge de tous les travaux d’entretien et de grosses réparations. Comment la Ville pourra-t-elle imposer à son cocontractant les obligations qui lui incombent sur ce point quand elle s’est montrée incapable de le faire avec Gecina !

Pour conclure, nous voyons bien que ce dossier présente des failles et qu’en le votant, nous laisserions les mains libres à la Ville de Paris pour gérer cette transition dans la plus grande opacité.

Nous le refusons. Nous réclamons la transparence. En conséquence, je voterai contre ce projet.

mardi 11 octobre 2011

Rencontre avec un homme d'Etat : VGE

Ce week-end, le séminaire ASPEN dédié aux jeunes leaders politiques que j'ai la chance de suivre m'a donné l'occasion de rencontrer un ancien Président de la République, Valéry Giscard d'Estaing.

Membre du jury 2011 de ce programme lancé par l'Institut ASPEN, le Président Giscard d'Estaing nous a livré sa réflexion sur les enjeux de l'Europe face à la crise, lors d'un dîner organisé au Pavillon Henri IV de Saint-Germain-en-Laye en présence de Jean-Pierre Jouyet, Président de l'Autorité des marchés financiers, du philosophe Nicolas Tenzer, du professeur Aurélien Colson et d'une vingtaine d'élus francophones de tous horizons politiques.

Le Président Giscard d'Estaing a évoqué les nombreuses difficultés de l'Europe des 27 pour résoudre les crises bancaire, financière et économique auxquelles notre pays est confronté. La gouvernance européenne et les limites de l'Europe politique affaiblissent notre capacité de réaction. Il a notamment proposé qu'une organisation plus resserrée des principaux acteurs européens s'organise rapidement pour prendre les décisions urgentes destinées à sauver nos systèmes économiques. J'ai retrouvé en lui la sagesse d'Edouard Balladur qui a toujours défendu le principe d'une Europe à plusieurs vitesses.

Lors des échanges avec les jeunes élus, le Président Giscard d'Estaing a donné son avis sur le leadership en politique, sa conception de la modernité en politique, les dangers du rythme frénétique de l'action publique liés à l'actualité, les réseaux sociaux...

Je retiens de cette soirée la nécessité pour tout homme ou femme politique de prendre le temps de la réflexion pour murir ses projets... Ce temps qu'il est si difficile de préserver quand 2 mails par minute arrivent sur ma messagerie certains jours, sans compter les tweets, les textos...!

mercredi 5 octobre 2011

MANIFESTE : Pour en finir avec la spirale de l’échec

Depuis 1977, Paris est devenu une vraie démocratie locale. Les Parisiennes et les Parisiens aspirent à décider librement de leur avenir, comme les autres communes de France.
Paris a changé et un nouveau projet est nécessaire pour son avenir, se fondant sur des idées neuves et une véritable proximité avec les habitants, les associations et les forces vives. Paris, c’est la ville de la liberté et du courage. Elle demande un esprit d’ouverture, de transparence et d’audace. Fini le temps de l’inertie, de l’opacité et de l’entre-soi.

Depuis 2001, la gauche administre Paris alors que la droite et le centre ont subi 8 défaites électorales en 10 ans. Les résultats des élections sénatoriales reflètent une profonde insatisfaction des grands électeurs de la droite et du centre, porte-parole de l'insatisfaction des Parisiens devant l'inertie et l'absence de propositions de l'opposition municipale. Et pourtant, la fatalité de l’échec n’est pas écrite. Cet avenir, la droite et le centre peuvent et doivent l’incarner.

Il nous appartient désormais de réfléchir au Paris de demain, de construire un projet novateur fondé sur une vision pragmatique de développement, loin des idéologies et des clivages artificiels. Apprenons à additionner les talents, les énergies et les sensibilités pour faire émerger une nouvelle génération de terrain.

Personne ne peut s’autoproclamer Maire de Paris. C’est librement que les Parisiennes et les Parisiens choisiront en 2014 leur Maire et une équipe pour mettre la capitale sur le chemin du rayonnement et de l’exemplarité. Il n’y a pas de fatalité à ce que la gauche demeure majoritaire à Paris.

Pour notre part, nous appelons à un grand débat pour choisir notre candidat de 2014. Nous croyons à des primaires « ouvertes » à tous les citoyens de Paris qui se reconnaissent dans le changement et le renouvellement que nous voulons incarner. Pour s'y préparer, des réformes profondes sont nécessaires au sein de l'opposition municipale. Nous devons d’abord retrouver une unité d’action entre l'UMP et le Nouveau Centre dans le respect de nos différences et nous unir au sein d'un groupe Majorité présidentielle pour Paris. Plus que jamais, nous pensons la victoire possible et nécessaire. Les Parisiennes et les Parisiens peuvent compter sur notre détermination pour être l’avant-garde de cette ville que nous aimons tant.

Les Conseillers de Paris : Pierre Auriacombe (16ème) ; Florence Berthout (1er) ; Céline Boulay-Espéronnier (16ème) ; Pierre-Yves Bournazel (18ème) ; Pierre Charon (15ème) ; Rachida Dati (7ème) ; Emmanuelle Dauvergne (7ème) ; Jérôme Dubus (17ème) ; Danièle Giazzi (16ème) ; Claude Goasguen (16ème) ; Eric Hélard (16ème) ; Brigitte Kuster (17ème) ; François Lebel (8ème), Jean-Pierre Lecoq (6ème) ; Marine Mérigot (8ème), Valérie Montandon (12ème) ; Françoise de Panafieu (17ème) ;
Géraldine Poirault-Gauvin (15ème).


mardi 27 septembre 2011

Changer pour Gagner


Les résultats désastreux obtenus dimanche par la liste conduite par Chantal Jouanno constituent le plus mauvais score d’une liste officielle de droite à Paris lors des scrutins sénatoriaux depuis 1958. La liste conduite par Pierre Charon, sur laquelle figurait la nouvelle génération d’élus parisiens, représente plus d’un tiers des voix de l’UMP.

Il est temps de tirer les leçons de ces sénatoriales mais aussi des échecs successifs de l’UMP-Paris depuis 10 ans. Le Président du groupe UMPPA et le Président de la Fédération de Paris, en niant cette terrible réalité, n’entendent pas l’appel au changement des méthodes lancé dans les urnes.

Faire de la politique, c’est d’abord assumer ses responsabilités. Or, la Fédération de Paris est dirigée depuis 10 ans par les mêmes personnes qui, scrutin après scrutin, échec après échec, refusent de se remettre en cause. Il faut une nouvelle ligne politique fondée sur le respect des sensibilités et la recherche d’idées neuves.

Pour tous ceux qui veulent sincèrement la victoire de la droite à Paris en 2014, le renouveau des idées impose un renouvellement des femmes et des hommes qui président aux destinées de la droite parisienne. Ces responsables se sont durablement montrés incapables de s’ouvrir à la réalité de Paris.

Ne pas en tenir compte, c’est plus qu’une erreur, c’est une faute.

Comme de nombreux maires d’arrondissement et élus de Paris, nous en appelons à ce sursaut pour que nous puissions rapidement nous remettre au travail, avec sérénité et détermination, au service des Parisiennes et des Parisiens.

Géraldine POIRAULT-GAUVIN et Pierre-Yves BOURNAZEL
Conseillers de Paris, Conseillers régionaux d’Ile-de-France
Co-Présidents de G.P.S. (Génération Paris Seine)

lundi 26 septembre 2011

Un nouveau sénateur pour le 15ème arrondissement : Pierre CHARON

Alors que les "brillants" pronostiqueurs de l'UMP-Paris annonçaient que la liste "Majorité Présidentielle conduite par Pierre CHARON" ferait élire un sénateur communiste (et donc perdre le 4ème siège à la droite), je suis heureuse de leur avoir donné tort et d'avoir contribué à faire élire un sénateur issu de l'UMP pour le 15ème arrondissement.

Non seulement la liste sur laquelle je figurais en 2ème position n'a pas fait perdre de siège à la droite (ce sont bien 4 sièges que nous avons contribué à garder sur les 4 sièges attendus), mais elle a permis au plus grand arrondissement de la capitale, qui compte un quart de million d'habitants, d'être représenté au Sénat, chambre des territoires.

Le 15ème a toujours pu compter sur son sénateur à l'exception d'une période de 4 ans (2007-2011) -une anomalie dans l'histoire du 15ème- en raison de la démission du sénateur Philippe GOUJON qui a préféré devenir député en 2007.

Il est temps que tous ceux qui ont présidé à la composition de la liste conduite par Chantal Jouanno s'interrogent avec sincérité et responsabilité sur les raisons du très mauvais score qu'elle a recueilli. Les investitures ne peuvent plus être décidées par quelques uns, sans tenir compte de la diversité des talents. Nous avons besoin de tout le monde pour conquérir Paris en 2014!

La jeune génération espère que cet électrochoc entraînera des changements à la tête de la droite parisienne  et surtout un profond renouveau des méthodes et des idées.

samedi 24 septembre 2011

Sénatoriales 2011 : mon interview accordée à Paris Tribune

Géraldine Poirault-Gauvin répond à Paris Tribune et explique ses motivations personnelles, en tant que numéro 2 sur la liste de Pierre Charon aux sénatoriales 2011

Une "campagne difficile", explique la candidate du 15e arrondissement, qui compose avec les "pressions" de l'UMP parisien. En cause : sa position en numéro 2 sur la liste dissidente menée par Pierre Charon, élu du 15e arrondissement. Géraldine Poirault-Gauvin avance 2 raisons principales pour soutenir Pierre Charon, "une question de forme et de fond". La juriste de profession n'est pas en accord avec la façon dont la liste officielle s'est constituée et les méthodes de désignation pour les investitures. Plus que tout, la conseillère de Paris du 15e arrondissement n'envisage pas que "le plus grand arrondissement de Paris" avec son "quart de million d'habitants" n'ait aucun sénateur...

Lire la suite :
http://www.paristribune.fr/Senatoriales-2011-les-motivations-de-Geraldine-Poirault-Gauvin_a5173.html

Article signé par Vaea Devatine

vendredi 23 septembre 2011

Sénatoriales 2011 : Pourquoi nous soutenons Pierre CHARON

Voici l'analyse que je partage avec les colistiers de Pierre CHARON issus du 15ème arrondissement pour le scrutin de dimanche prochain. (Anne-Charlotte Buffeteau, Catherine Margueritte et Aurélien Menut).

Ma démission de mon mandat de suppléante du Député Philippe GOUJON


Voici la lettre que j'ai adressée hier à Bernard ACCOYER, Président de l'Assemblée nationale.

jeudi 22 septembre 2011

Changer la Politique


Voici le message que je viens d'adresser ce soir aux militants de l'UMP dans le 15ème arrondissement

Chers Amis,

Si l’on veut changer la Politique et redonner à nos concitoyens confiance en leurs élus, il faut avoir le courage de dire la vérité, surtout en ces temps difficiles.

La Politique, ce ne doit plus être un monde brutal, un milieu sans foi ni loi, où tous les coups sont permis et où on peut salir la réputation des gens en toute impunité. La Politique doit s’appuyer sur des élus qui consacrent leur énergie à aider leurs concitoyens, à défendre des dossiers et à être à l’écoute des gens.

Vous me connaissez depuis longtemps et vous savez combien mon engagement au service du 15ème est sincère. J’y suis élue depuis 2001 et je reste avant tout une militante de terrain. Mon investissement est total dans les quartiers de notre arrondissement, mais aussi dans les campagnes électorales successives depuis 1997.

Tout au long de ces années, j’ai livré des combats politiques auprès d’Edouard BALLADUR, dont j’ai été la collaboratrice parlementaire pendant 5 ans et pour qui j’ai respect et admiration. Je n’oublie pas ce que je lui dois, la confiance qu’il a mise en moi lorsqu’il m’a demandé d’être sa déléguée jeune en 1999, puis candidate sur sa liste en 2001. Je n’oublie pas qu’il a souhaité que je sois la suppléante de Philippe GOUJON en 2007, puis qu’il m’a soutenue pour être Conseillère de Paris et Conseillère régionale.

Dans toutes les campagnes qu’il a menées sur son nom, je n’ai jamais manqué à Philippe GOUJON, notamment en 2004 pour sa dissidence aux sénatoriales, puis en 2007 et 2008 pour les législatives et les municipales. J’ai accepté à l’époque d’être déléguée de circonscription pour lui rendre service. Ma loyauté a été sans faille et je ne renie rien de mes prises de position.

J’ai soutenu Philippe GOUJON pour son engagement exclusif au service du 15ème, et pour les gens qui travaillent, aiment et vivent dans le 15ème. J’ai notamment apprécié qu’il s’engage devant les électeurs du 15ème lors des municipales en 2008 à démissionner de la Fédération UMP de Paris qui lui prenait déjà énormément de temps et d’énergie. Par conséquent, je ne me sens pas liée par ses choix actuels dans sa fonction de Président de la Fédération de Paris, car s’il avait respecté son engagement, il ne devrait plus l’être à ce jour.

Aujourd’hui, je souhaite vous donner les raisons de mon engagement pour le scrutin sénatorial de dimanche prochain car vous êtes mes collègues, mes amis, les militants avec qui j’ai partagé tant de campagnes.

J’ai décidé de soutenir Pierre CHARON à l’élection sénatoriale pour de nombreuses raisons, mais aussi parce que c’est le seul moyen d’avoir un sénateur représentant le 15ème arrondissement dans la Haute Assemblée. Notre arrondissement, le plus grand de la capitale, mérite d’être représenté au Sénat. Comme mes collègues Anne-Charlotte BUFFETEAU et Catherine MARGUERITTE, ainsi que Aurélien MENUT qui, eux aussi, ont choisi de figurer sur la liste « Majorité Présidentielle » conduite par Pierre CHARON, je considère qu’il est légitime et compétent et qu’il saura être à la hauteur de la confiance que nous lui faisons.

Aujourd’hui, je regrette que ce soutien ait déclenché une campagne d’intoxication et de déstabilisation menée par certains élus qui m’ont adressé des mails d’une extrême violence avant l’été. Je regrette les méthodes qui ont conduit à me retirer le concours d’une secrétaire et les menaces de m’interdire l’accès au bureau que j’occupe pour recevoir le public à la Mairie du 15ème. J’aurais préféré que cette énergie soit mieux utilisée, notamment à combattre Anne Hidalgo et la gauche dans son ensemble.

Je ne comprends pas cet acharnement puisqu’en 2004 Philippe GOUJON avait conduit une liste dissidente avec Catherine DUMAS et Daniel-Georges COURTOIS qui aujourd’hui se retrouvent sur la liste dite « officielle ». A l’époque, Philippe GOUJON, déjà Président de la Fédération de Paris, m’avait demandé de le soutenir, ce que je n’avais pas manqué de faire ! Aujourd’hui, il demande mon exclusion : c’est un comble !

Je ne cèderai ni aux menaces ni aux pressions ; je me suis préparée depuis longtemps à affronter toutes ces turpitudes, et à les surmonter.

En revanche, je choisis de prendre une certaine distance avec ces pratiques brutales, comme j’ai déjà pris une distance avec ceux qui sont soupçonnés d’avoir participé à des tricheries lors des élections internes de 2006 dans la 13ème circonscription.

Je ferai toujours de la politique en pouvant me regarder dans la glace, c’est mon baromètre, mon exigence personnelle, et je n’y renoncerai sous aucun prétexte.

Pour être en accord avec mes convictions, je choisis de démissionner de mon mandat de suppléante du député Philippe GOUJON. J’ai écrit au Président de l’Assemblée nationale pour l’informer de ma décision.

Voilà la clarification que je tenais à faire en m’adressant directement à vous dans un souci de vérité et de transparence.

Pour moi, le combat contre la gauche continue, et c’est le seul qui vaille à la veille des élections présidentielle et législative.

Bien fidèlement,

Géraldine POIRAULT-GAUVINConseillère de Paris et du 15ème
Conseillère régionale

mardi 30 août 2011

La révolution des transports est en marche grâce au Président de la République

Il avait promis que le projet ne se ferait pas ; J.P. Huchon a fait volte-face en signant avec l’Etat l’accord sur le Grand Paris. Non seulement, il accepte le Grand Paris, mais devant l’enthousiasme des Franciliens pour un projet qui va apporter des réponses fortes et durables à vos problèmes de transports, de logement, d’emploi et de cadre de vie, il se verrait bien en assumer la paternité.


Il suffit pourtant de superposer le tracé du Grand Paris Express sur le tracé du projet initial pour constater qu’il le reprend à plus de 90%. Les Verts, qui s’opposent toujours à ce projet unique de développement de transports en commun non polluants, ne manquent jamais de le rappeler : le projet qui va révolutionner la vie des Franciliens est une initiative du Président de la République, adoptée par la majorité de droite malgré le vote contre des parlementaires de gauche et soutenue par le groupe MP.


C’est la preuve que le Grand Paris, tourné vers l’avenir, avec la création de nouvelles lignes, mais également centré sur le présent, avec l’amélioration du réseau existant, répondait à vos attentes. Le succès du débat public l’a démontré.


C’est aussi la preuve que, lorsqu’il s’agit de répondre à vos besoins, c’est la majorité présidentielle qui répond présent face à une région étrangement absente. C’est le Président de la République qui a donné l’impulsion décisive pour le remplacement des rames du RER A à partir de la fin 2011. Face à une région davantage préoccupée à vous faire payer toujours plus un service qu’elle a laissé se détériorer (bientôt un Pass Navigo unique à plus de 100 euros !), c’est le groupe MP qui a obtenu de la région que les choses bougent enfin pour la modernisation des RER C et D et sur la ligne H.


C’est la preuve enfin qu’il n’y a pas de fatalité quand une volonté politique existe et que cette volonté est de notre côté. Pendant 13 ans, la majorité régionale n’a fait que constater la dégradation de vos transports. En 2 ans, la majorité présidentielle a réussi à mettre un projet sur les rails. Dès 2017, la ligne 14 ira jusqu’à Mairie de Saint-Ouen, désaturant la ligne 13. Cette prolongation sera suivie de l’ouverture de la liaison Pont de Sèvres/Noisy-Champs, traversant le Val-de-Marne, avant le déploiement de l’ensemble du réseau d’ici 2025. Dans l’intervalle, avant fin 2012, seront signés les contrats qui permettront de créer emplois et logements autour des futures gares.


Quand la majorité présidentielle prend des engagements, elle les tient. En panne d’idées et face à l’évidence du Grand Paris, la région a finalement décidé de se raccrocher au projet de l’Etat. Reste à savoir si, après avoir abandonné ses promesses, elle saura être au rendez-vous de ses nouveaux engagements.


Tribune des Conseillers régionaux d'Ile-de-france derrière Valérie Pécresse

Groupe Majorité présidentielle (MP)

dimanche 3 juillet 2011

GPS a fait salle comble!


Le 28 juin dernier, à l'Entrepôt dans le 14ème arrondissement, le think tank de la droite parisienne, G.P.S., a rassemblé près de 150 personnes de tous âges et de tous horizons.

Grâce à un débat participatif où la parole a été libre, de nombreux sujets de la vie quotidienne des Parisiens ont été abordés : logement, transports, écologie, culture, urbanisme... Sans aucun tabou, le public a fait ses premières propositions dans une ambiance à la fois stimulante et décontractée.


Des personnalités sont venues encourager la démarche G.P.S. : Françoise de PANAFIEU qui a été notre chef de file en 2008, Députée de Paris, a apporté son soutien amical et bienveillant et dit la confiance qu'elle plaçait dans notre génération pour réussir la conquête de Paris. Brigitte KUSTER, Maire du 17ème arrondissement, et Pierre CHARON, Conseiller de Paris, élu du 15ème, proche de Nicolas SARKOZY, ont souhaité par leur présence manifester tous leurs encouragements.

Geoffroy DIDIER, Conseiller régional d'Ile-de-France, proche de Brice HORTEFEUX, nous a également fait l'amitié de sa présence. Des conseillers d'arrondissement des 15ème, 17ème et 18ème arrondissements, comme des élus du Nouveau centre étaient également parmi nous.

Vous pouvez retrouver le micro-trottoir qui a été projeté ce soir-là et toutes les informations sur notre club de réflexion sur le site : generationparisseine.com.

Mission accomplie pour l'ensemble de l'équipe de G.P.S. !

lundi 27 juin 2011

The place to be le 28 juin à 20h : l'Entrepôt

Le Figaro a publié ce matin cette brève informant ses lecteurs du lancement de Génération Paris Seine (G.P.S.) demain soir.
Avec l'ensemble des fondateurs de ce think tank (club de réflexion, force de proposition), nous vous accueillerons pour débattre de l'avenir de Paris.
Dessine-moi Paris en 2020! Nous comptons sur vous pour être audacieux, inventifs, avant-gardistes dans vos propositions... Pas de longs discours, un échange en direct sans tabou, c'est ça le G.P.S!
L'entrepôt, 7-9 rue Francis de Pressensé, Paris 14ème. Métro Pernety, ligne 13.

vendredi 17 juin 2011

Article publié le vendredi 17 juin 2011 sur :





"Génération Paris Seine" le nouveau think tank de la droite parisienne




Ils sont huit. Huits jeunes élus parisiens menés par Géraldine Poirault-Gauvin et Pierre-Yves Bournazel pour "faire bouger la droite", jugée trop "inerte" et "conservatrice".


Les deux jeunes conseillers de Paris veulent faire de "Génération Paris Seine" un think tank qui apportera de nouvelles idées au candidat UMP pour les municipales de 2014. Mais pas n'importe lesquelles... Les membres de ce groupe politique portent des idées qui ont de quoi déconcerter les caciques de la droite parisienne. Ils sont favorables au projet de voies sur berges porté par le Maire PS de Paris et sa première adjointe Anne Hidalgo, ils auraient voté pour le mariage homosexuel. Leur site assure même "qu'il faut reconnaitre certains mérites à Bertrand Delanoë, notamment en matière de culture".


Ces jeunes élus aspirent à une droite plus jeune et plus en phase avec les parisiens. Une droite plus progressiste. "Nous voulons insuffler de nouvelles idées, de nouvelles méthodes et échanger avec tout le monde. Y compris ceux qui ne pensent pas comme nous" explique au journal Le Parisien, Géraldine Poirault Gauvin, co-Présidente du think tank et élue du XVè arrondissement. "Notre objectif, c’est la conquête politique de Paris. Nous voulons développer les idées et construire des projets qui répondront aux attentes des Parisiens pour la prochaine élection municipale. Nous allons tester des idées, lancer des débats et organiser des réunions avec les Parisiens et des spécialistes" assure Pierre-Yves Bournazel, ancien collaborateur de Rachida Dati et proche de Françoise de Panafieu, l'ex-candidate aux municipales.


L'élu du XVIIIè arrondissement tranche avec les déclarations habituelles de la droite parisienne. Dans Paris Match, il déclare "Comment être encore contre l’aménagement des voies sur berge ou le mariage homosexuel alors que la majorité des Parisiens y sont favorables ?"D'ailleurs, pas certain que le très filloniste patron de l'UMP Paris apprécie la sortie des jeunes élus. De même de Jean-François Lamour, Président du Groupe UMP au Conseil de Paris. Les deux responsables de l'opposition à Paris sont taxés de mener une gestion conservatrice et inerte du parti présidentiel. "Nous sommes libres de penser et d’agir. Aujourd’hui, il y a trop d’inertie et de conservatisme. A nous de prendre nos responsabilités et aller de l’avant. Maintenant, il faut que ça bouge" conclue Pierre-Yves Bournazel, également Conseiller Régional et récemment nommé Secrétaire National de l'UMP en charge des grandes métropoles par Jean-François Copé.

GPS... le site!

jeudi 16 juin 2011

GPS dans la presse!


Le think tank "GPS, Génération Paris Seine" que je viens de créer avec mes amis et collègues a reçu ce matin les honneurs du Parisien et de Paris Match.

Je vous laisse découvrir ces articles sur notre site : www.generationparisseine.com


Suivez la GPS...

David ALPHAND, Hubert JAMAULT, Géraldine POIRAULT-GAUVIN, Pierre-Yves BOURNAZEL, Geoffroy BOULARD, Laurence DREYFUSS, Aurélien MENUT, Anne-Charlotte BUFFETEAU.
Valérie MONTANDON, Conseiller de Paris du 12ème arrondissement, et qui n'est pas sur la photo, fait également partie de l'aventure G.P.S.

« Génération Paris Seine » (GPS) :

un think tank pour lancer le débat d’idées à Paris

Mais où va Paris ? De sa devise « Fluctuat nec mergitur », il ne semble parfois rester à la capitale qu’un bateau ivre. Ivre de son lustre d’antan, ivre de ses fêtes, ivre de son splendide isolement au sein de l’agglomération parisienne. Faut-il alors désespérer ?

« Génération Paris Seine » est à l’origine un groupe de nouveaux élus convaincus qu’une autre façon de faire de la politique à Paris est possible. Que les défaites électorales de la droite et du centre dans la capitale ne sont ni inéluctables, ni une fatalité. A la condition qu’on veuille bien admettre que les réalités ont changé.

« Génération Paris Seine », c’est avant tout la conviction qu’à chaque époque Paris doit se réinventer. Et s’il faut reconnaître certains mérites à Bertrand Delanoë, notamment en matière de culture, on ne peut nier que des villes comme Londres, Barcelone ou Berlin ont connu sur la même période des évolutions urbanistiques, économiques, écologiques, culturelles que Paris n’a pas su, ou n’a pas voulu engager.

Mais la critique n’a de sens que lorsqu’elle débouche sur l’émergence d’un projet alternatif. Au cours de ces trois dernières années, les élus à l’origine de « Génération Paris Seine » ont largement contribué au débat d’idées à Paris : Roland Garros et la préservation des Serres d’Auteuil, immeubles de très grande hauteur, péage urbain dans l’agglomération parisienne, meilleure répartition géographique du logement social, aménagement des voies sur berges, rénovation de la garde d’enfant, célébration des PACS en mairie… Autant de débats dans lesquels les représentants de « Génération Paris Seine » ont fait preuve d’audace, de liberté et de courage.

Tandis que le microcosme politique semble se crisper autour des ambitions des uns et des autres pour 2014, « Génération Paris Seine » s’impose comme une force de proposition entendant moderniser les méthodes de l’action politique et créer le mouvement !

« Génération Paris Seine » a choisi de se constituer en think tank. Parce que les membres qui le composent ne sont pas uniquement des élus mais aussi des membres de la société civile et que sa vocation est de faire émerger par la recherche, la concertation et le dialogue un projet politique moderne, crédible, ambitieux et une nouvelle génération d’acteurs engagés pour leur ville.

www.generationparisseine.com

mercredi 18 mai 2011

Vive le vélo à Paris!




Hier au Conseil de Paris, nous avons adopté le programme 2011 des aménagements cyclables à Paris cofinancés par la région Ile-de-France.

Ce programme prévoit notamment la création d'un contresens cyclable rue de Lourmel dans le 15ème arrondissement.

En totale cohérence avec ma position lors du conseil d'arrondissement du 15ème il y a dix jours, avec mes collègues Pierre-Yves Bournazel, Laurence Dreyfuss et David Alphand, j'ai voté POUR ce programme parisien, contrairement à mon groupe qui s'est abstenu :-(.

Une droite moderne, c'est une droite qui sait tirer les leçons des scrutins, écouter les attentes des Parisiens. Bertrand Delanoë a gagné les élections municipales en 2008 aussi grâce au succès de Vélib.

Aujourd'hui, alors que des milliers de cyclistes occasionnels se retrouvent au beau milieu de la circulation automobile, il faut impérativement sécuriser leurs déplacements et proposer des aménagements pratiques, intelligents et raisonnables.

En juin 2010, le Conseil de Paris avait adopté le plan Vélo à l'unanimité. Grâce aux efforts des exécutifs de droite et de gauche, le réseau cyclable parisien comptera 800 km d'aménagements en 2020.
55% de ce réseau sera à mettre au crédit de la droite (256 km sous les mandatures Chirac/ Tibéri et 185 km de contresens cyclables résultant du Décret du Premier ministre du 30 juillet 2008). Il faut donc cesser de propager la légende selon laquelle la droite serait opposée à la pratique du Vélo en ville et notamment à Paris.

Sur l'aménagement en contresens de la rue Lourmel que j'approuve dans sa globalité, j'ai néanmoins regretté :
-l'absence totale de concertation des riverains, commerçants et Conseils de quartier
-la dangerosité des croisements bus/ cyclistes
-un aménagement du stationnement en lincoln devant le 92 rue de Lourmel qui ne me semble pas justifié.

J'ai demandé à Annick LEPETIT qu'une réelle concertation soit organisée sur ce projet, notamment auprès des Conseils de quartier.

J'ai profité de ce débat pour déposer un voeu demandant que soit communiquée l'étude technique sur le projet "Harmonie" que j'ai défendu pour le 15ème avec le Maire et son équipe.

Pour mémoire, il s'agit d'un réseau de bandes cyclables sur chaussée reliant, tel un fil d'Ariane, les principaux pôles de l'arrondissement.

La gauche avait méprisé nos propositions, tout comme une association de militants cyclistes du 15ème "Vélo 15 et 7", alors qu'"Harmonie"avait reçu un bon accueil des habitants avec un rendu positif de la concertation que nous avions menée à l'automne 2010.

Mme LEPETIT n'a pas jugé utile de nous communiquer le moindre document, adoptant malheureusement une attitude politicienne vis à vis d'une proposition de l'opposition.

Extrêment motivée, je vais continuer à plaider pour que ce réseau Harmonie continue de prospérer et qu'il ne subisse pas le classement vertical que l'exécutif parisien entend lui réserver.

A droite aussi, on aime les cyclistes et on assume!

mardi 5 avril 2011

Un parti qui ne débat plus est un parti en déclin


Un parti qui ne débat plus est un parti en déclin.

De retour sur la scène politique, après un congé maternité de quelques semaines, je souhaite clairement apporter mon soutien à Jean-François Copé qui a eu le courage de maintenir aujourd'hui le débat sur la laïcité à l'UMP.

Qui sont tous ces gens, de Jean-Marc Ayrault à Dominique de Villepin, en passant par François Bayrou et toute la caste du "politiquement correct" pour critiquer l'UMP, pour empêcher un parti politique de réfléchir et de proposer? Ils ne connaissent pas nos concitoyens qui s'interrogent et qui attendent de leurs représentants d'aborder tous les sujets. Il faut sortir de temps en temps du confort des palais républicains, des salons de l'Assemblée nationale et du Sénat ou des bureaux de la rue de Solférino.

Oui les Français nous parlent du pouvoir d'achat, de leurs problèmes de logement, de crèches, du prix du gaz et de l'électricité... Mais le gouvernement travaille déjà sur tous ces dossiers et tente de faire les réformes qui permettront de retrouver la croissance, après la crise économique qui a frappé le monde en 2008. Mais nos concitoyens nous parlent aussi de leurs droits, de leurs libertés individuelles, de leurs devoirs et des valeurs de la République.

A qui profite la montée du FN? A toute la gauche d'abord, aux aigris qui font de l'antisarkozysme leur fonds de commerce, à tous les animateurs de talk-show qui invitent Marine Le Pen sur leur plateau...! Pas à l'UMP!

Il ne doit pas y avoir de sujet tabou en France. Cessons d'avoir peur de tout! Que tous ceux qui, à l'UMP, boycottent ce débat cet après-midi, alors qu'ils sont en responsabilités, s'interrogent sur le sens de leur engagement politique!
Malheureusement, je ne pourrai pas y assister : Panne de nounou!
Mais je le dis : je suis très fière d'être adhérente et élue de l'UMP aujourd'hui!