jeudi 25 février 2010

Café débat : ce soir CARPE DIEM


Ce soir, je vous donne rendez-vous à 19h30 pour un CAFE DEBAT au CARPE DIEM, 25 rue de la Convention à Paris 15ème avec nos deux députés du 15ème et les candidats de l'arrondissement figurant sur la liste de Valérie Pécresse et Chantal Jouanno! Venez nombreux!

mardi 23 février 2010

L'Ile-de-France se nomme diversité


NOS 7 ENGAGEMENTS CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET POUR L'ÉGALITÉ DES CHANCES
avec Valérie PECRESSE, Chantal JOUANNO et Patrick KARAM

1> Une région exemplaire qui fera reculer les discriminations, grâce au CV anonyme pour le recrutement des agents territoriaux, à la signatured’une “charte pour le respect de la diversité” avec toutes les entreprises soutenues par la région et à des contrôles réguliers.

2> Une région qui donne sa chance à chaque jeune, en systématisant le tutorat pour les jeunes les plus fragiles et en facilitant l’accès de tousles jeunes à l’entreprise grâce à la généralisation de l’alternance et à un bonus-malus sur les aides régionales.

3> Une région transparente qui réunira chaque année des étatsgénéraux des associations, y compris celles de la diversité, pour expliquerclairement sa politique de subvention et en finir ainsi avec les inégalités de traitement et les soupçons de clientélisme.

4> Une région qui s’engagera aux côtés des étudiants et des apprentis, en doublant le nombre de logements sociaux pour étudiants et apprentisconstruits chaque année.

5> Une région qui fait le pari de la promotion sociale par le sport, en développant la formation en alternance aux métiers du sport, en accompagnantles jeunes qui préparent un diplôme d’éducateur sportif et en ouvrant à tous les clubs franciliens les terrains et les gymnases des lycées en dehors des heures de cours.

6> Une région qui lutte contre l’illettrisme, avec les lycées ouverts 7 jours sur 7 pour proposer des cours aux adultes le soir et le week-end.

7> Une région qui soutient toutes les initiatives, avec un site internet pour offrir tous les outils nécessaires aux futurs créateurs d’entreprisesissus des quartiers, des “pépinières d’entreprises en pied d’immeuble” et un fonds de microcrédit pour prêter aux patrons de PME que les banquesn’osent pas soutenir.

lundi 22 février 2010

Galère des transports : Huchon cherche coupable désespérément

Je vous laisse découvrir le communiqué de Rama Yade et Frédéric Vallatoux, les porte-parole de la campagne de Valérie Pécresse.
11 ans et 11 mois après son élection à la présidence de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon commence enfin à ouvrir les yeux sur le quotidien des Franciliens.
Il lui reste encore un effort à faire : assumer toute sa responsabilité dans cet échec. Car le candidat sortant continue encore à prétendre, contre toute vraisemblance, n’être responsable des transports que depuis 3 ans.
Rama Yade et Frédéric Valletoux lui rappellent néanmoins qu’il s’est fait élire en 2004 sur une promesse : « des transports zéro défaut », que la région est membre du STIF depuis 2000 et qu’elle est compétente en matière de transports depuis 1982.
C’est pourquoi Rama Yade et Frédéric Valletoux s’abstiendront de commenter l’affirmation absurde selon laquelle la région aurait investi plus en 3 ans que l’Etat en 30 ans. Les faits parlent d’eux-mêmes. M. Huchon, qui a désormais commencé à ouvrir les yeux, ne devrait pas tarder à s’en apercevoir.
Jean-Paul Huchon n’a pas profité de cette soi-disant « opération vérité » pour rompre avec la stratégie de la défausse. Lorsqu’il s’agit de trouver de nouveaux coupables, le candidat sortant n’est jamais en retard : l’Etat, la RATP, la SNCF, la législation en vigueur, les élus locaux avec qui il faut s’entendre, tous sont responsables, sauf le Président de la région. Il est temps que Jean-Paul huchon cesse de chercher désespérément des coupables à la galère quotidienne des Franciliens.
La vérité a éclaté au grand jour : ce que M. Huchon n'a pas fait en deux mandats, il ne parviendra pas à le faire en trois.

vendredi 12 février 2010

La Campagne de M. HUCHON... payée par nos impôts


Tôt ce matin, bon pied bon oeil, je me suis rendue en métro à la gare Montparnasse en partant de la station Vaugirard. J'avais rendez-vous avec plusieurs militants de ma circonscription pour tracter le programme de Valérie Pécresse et de Chantal Jouanno.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir distribuer à l'entrée de la bouche de métro le journal du Conseil régional, dénommé "Ile-de-France". Franchement, alors que je prends presque tous les jours le métro, c'est la première fois que cette brochure, vantant l'action de la région, m'est donnée dans le métro! J'ai même pu contater quelques stations plus loin que d'autres voyageurs entrant dans la rame le tenaient à la main.

Comme c'est surprenant. La "Une" n'est pas équivoque : Ile-de-France : "Au coeur de la vie quotidienne" avec une illustration réunissant tous les enjeux des élections régionales (transports, développement durable, santé, logement, la Seine...etc...) bref encore une campagne de communication profitant à l'équipe sortante, payée par le contribuable régional.

Voulant en savoir plus, je me suis fendue d'un coup de fil au Conseil régional pour demander qui payait le jeune homme qui m'avait donné la brochure ce matin devant ma bouche de métro. La question gêne... on me passe le rédacteur en chef de la feuille de chou tirée à 4 328 000 exemplaires... qui m'annonce que c'est la société Globe diffusion qui est chargée de la diffuser. Signalant mon mécontentement de voir la campagne de M. Huchon payée par mes -NOS- impôts, j'ai bien senti l'agacement de mon interlocuteur!!!

Ces méthodes sont proprement scandaleuses. Il est anormal que les candidats utilisent des moyens donnés par la région pour faire campagne. Après Mme Hidalgo qui utilise le site de la Ville Paris.fr pour annoncer une mesure de son programme, c'est au tour de M. Huchon de mener une campagne "Hors-la-loi"!!!
Et si on changeait d'équipe les 14 et 21 mars prochain?

jeudi 11 février 2010

Chantal JOUANNO sur France 2 ce soir


Chantal JOUANNO, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie sera l'invitée d'Arlette CHABOT ce soir, en deuxième partie de l'émission "A vous de juger" sur France 2 (à partir de 21h30 environ).

AP-HP : toute la vérité!


Le décor : l'Assemblée nationale
Le moment : questions au gouvernement du 10 février 2010
L'orateur : Philippe GOUJON, député de Paris
Le Ministre interrogé : Roselyne Bachelot


"M. le président. La parole est à M. Philippe Goujon, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.

M. Philippe Goujon. Ma question s’adresse à Mme Roselyne Bachelot, ministre de la santé et des sports.
La santé est évidemment une préoccupation majeure de nos concitoyens. C’est une priorité du Président de la République. Notre système hospitalier doit encore mieux répondre aux attentes, comme il doit permettre l’égal accès aux soins.
Madame la ministre, vous avez détaillé ce matin même, à l’hôpital Necker en pleine reconstruction, le bilan de la première tranche du plan Hôpital 2012 – soit près de 5 milliards d’investissements – et annoncé le lancement de la seconde tranche. D’ici à 2012, ce sont pas moins de 10 milliards qui financeront la modernisation de l’hôpital.
À Paris, concerné au premier chef par cette restructuration, des rumeurs ont circulé ; c’était parfois même de la désinformation organisée,…
Un député du groupe UMP. Encore Le Guen !

M. Philippe Goujon. …ce qui n’est peut-être pas étranger à la campagne des régionales, suscitant l’inquiétude des personnels et de l’ensemble des Parisiens, qui sont attachés, comme tous les Français, à leur système hospitalier.
Les hôpitaux parisiens doivent eux aussi offrir une meilleure qualité, une meilleure sécurité des soins et un meilleur accueil du public. La réforme menée par l’AP-HP devra aussi nécessairement tenir compte du besoin de proximité et proposer des projets cohérents de reconversion des sites, notamment pour l’Hôtel-Dieu et l’hôpital Bichat.
Je souhaite, avec mes collègues Jean-Fançois Lamour et Bernard Debré notamment, mais aussi, bien sûr, avec beaucoup d’autres, que le plan stratégique de l’AP-HP 2010-2014 parvienne à concilier ces objectifs qui peuvent sembler en apparence contradictoires.

M. Philippe Goujon. Aussi, afin de rétablir la vérité sur ces dossiers, je vous demande de nous indiquer, madame la ministre, comment le plan Hôpital 2012 accompagnera la rénovation de l’offre de soins sur l’ensemble du territoire,…

M. Jean Glavany. Encore une question surprise !

M. Philippe Goujon. …mais aussi comment le ministère contribuera aux projets parisiens en préservant le devenir des personnels. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
M. le président. La parole est à Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports.

M. Jean Glavany. Qui va être vraiment déstabilisée par cette question !

Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports. Monsieur Philippe Goujon, vous êtes également maire du 15e arrondissement de Paris, (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) et nous visitions ce matin le chantier du pôle mère-enfant Laennec de l’hôpital Necker.

M. Jean Glavany. C’est vraiment la brosse à reluire !

Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé. C’est une opération emblématique du plan Hôpital 2012, puisqu’il s’agit d’une restructuration-construction qui va mobiliser un chantier de 183 millions d’euros, avec une subvention de 91,5 millions d’euros.

La première tranche du plan Hôpital 2012 est en train de s’achever. Elle mobilise 4,575 milliards d’euros, avec 2,2 milliards de subventions. Nous aidons donc à la fois des projets immobiliers de construction ou reconstruction, avec 160 projets, la rénovation des systèmes d’information, avec 480 programmes de rénovation ou de mise en place de systèmes d’information, et – ce qui très important – la mise en sécurité.

Vous me permettrez à cet égard, et alors que Haïti vient d’être le théâtre d’un drame épouvantable, de mettre l’accent sur la Guadeloupe et la Martinique, où la mise en sécurité au regard des normes parasismiques est quelque chose de très important, qui va mobiliser près de 1 milliard d’euros. J’y tiens absolument : la sécurité n’est pas négociable.

Pour ce qui concerne l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, le conseil exécutif a proposé un plan avec des restructurations et des rénovations qui a reçu un vote positif de la majorité de la communauté médicale. Pour autant, rien n’est décidé. Ces propositions du conseil exécutif sont en train d’être étudiées par les autres acteurs de la communauté médicale, le ministère, les services et, bien entendu, l’agence régionale de santé, qui va exprimer son avis.
C’est seulement une fois que tous ces avis auront été recueillis – encore une fois, rien n’est décidé – et après consultation du nouveau conseil de surveillance, qui sera élu en avril, que la décision sera prise. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

AP-HP : stop à la désinformation !


La santé et la qualité des soins étant une priorité pour les Franciliens, Chantal JOUANNO, tête de liste de la majorité présidentielle à Paris, appelle Monsieur HUCHON et Madame HIDALGO à faire preuve de responsabilité sur un sujet aussi crucial et qui doit nous rassembler : l’hôpital public.

Elle salue les précisions apportées par Roselyne BACHELOT sur l’avenir de l’AP-HP (Assistance Publique - Hôpitaux de Paris) à qui sont de nature à apaiser les inquiétudes. Comme l’a indiqué la ministre de la Santé et des Sports, le plan stratégique auquel travaille actuellement l’AP-HP ne sera pas adopté avant juin prochain et il donnera lieu à une très large concertation associant les personnels soignants, les partenaires sociaux et les associations de patients.


Cette réorganisation s’appuiera sur un projet médical. Aucune décision de suppression de poste n’a été prise. Aucun objectif de suppression de poste n’a été fixé au directeur de l’AP-HP. L’évolution des effectifs sera fonction du projet médical et des réorganisations qu’il impliquera. Chantal JOUANNO rappelle que les effectifs des personnels soignants ont augmenté de 15 % à l’AP-HP depuis 2005.


L’Etat investit massivement dans l’assistance publique et continuera de le faire, comme il l’a fait pour la rénovation des pôles hospitaliers de Necker, de Port Royal et du Kremlin Bicêtre. Elle précise que l’AP-HP peut prétendre, compte tenu de l’excellence de sa recherche, à une part significative des 35 Mds d’Euros du grand emprunt qui seront attribués d’ici la fin de l’année.

mercredi 10 février 2010

Chantal Jouanno propose un "Grenelle de Paris"


Lancé par Nicolas SARKOZY, l'emprunt national de 35 milliards d'euros va permettre d'investir massivement dans des secteurs porteurs de croissance et d'emploi et de financer 5 priorités d'avenir : l'enseignement supérieur et la formation, la recherche, l'industrie et les PME, le développement durable et le numérique ;

5 milliards d'euros seront donc consacrés au développement durable. Il est indispensable d'investir aujourd'hui massivement pour relever le défi de la croissance verte et permettre un changement des comportements à la fois profond et rapide, avec des retombées en termes d'emplois, de croissance et de réduction des gaz à effet de serre.

Ces 5 milliards d'euros s'ajouteront donc aux 7 milliards d'euros d'investissement de l'Etat prévus chaque année jusqu'en 2020 dans le cadre du Grenelle de l'environnement. Ils permettront notamment des progrès en matière technologique et industrielle sur les filières des énergies décarbonées, de préparer le nucléaire de demain avec le développement des réacteurs nucléaires de 4e génération et une gestion plus sûre des déchets.

Chantal JOUANNO, Secrétaire d'Etat à l'écologie, suit de près ce dossier : « Investir dans l’enseignement supérieur et la recherche, soutenir les PME innovantes, promouvoir les technologies vertes et l’économie numérique, tout cela nous permet de soutenir les composantes de la croissance verte, et de construire pour les années qui viennent les bases d’une économie sobre en carbone et en matière premières et respectueuse de son environnement ».

A Paris, la Mairie n'est pas à la hauteur de cette ambition. Chantal Jouanno le regrette : "Il faut se poser la question à terme d’un péage urbain, de la couverture du périphérique, de la densification." Elle le promet : "Si je suis élue, je veux mettre en place un grenelle de Paris pour donner la parole aux citoyens sur les grands projets programmés. Il faut arrêter de décider sytématiquement à la place des gens".

mardi 9 février 2010

Communiqué : « Non à une mission sous tutelle»


Communiqué : « Non à une mission sous tutelle»


Géraldine POIRAULT-GAUVIN, Conseiller de Paris, membre pour le Groupe UMP de la Mission d’Inspection et d’Evaluation de la Ville de Paris sur les ascenseurs parisiens, a dénoncé en séance du Conseil de Paris la volonté de l’exécutif parisien, et plus particulièrement de l’Adjoint au Maire de Paris en charge du Logement, d’influencer les conclusions de cette mission.

En effet, alors qu’elle présentait un vœu adressé au Maire de Paris pour régler un problème ponctuel d’ascenseurs sur un immeuble du 15ème arrondissement (géré par Paris Habitat), l’exécutif a appelé à voter contre ce texte. Il a répondu par une déclaration générale de 4 pages, véritable plaidoyer contre les ascensoristes intervenant dans la capitale et contre l’Etat. Cette réponse met en évidence la volonté du Maire de Paris et de son équipe de ne pas prendre sa part de responsabilités dans les nombreux dysfonctionnements constatés dans les immeubles sociaux de la capitale. Cette prise de position montre également tout le mépris de l’exécutif pour les travaux de la mission d’évaluation.

Géraldine POIRAULT-GAUVIN a également regretté les interventions trop fréquentes dans les débats de la mission de membres du cabinet de l’Adjoint au Maire de Paris en charge du Logement. « Je ne veux pas participer à une mission d’évaluation sous tutelle de l’exécutif parisien, qui visiblement à un problème avec la séparation des pouvoirs ! Les travaux de la mission doivent être objectifs et indépendants, c’est le gage de son succès » a-t-elle déclaré.

lundi 8 février 2010

Communiqué : La Mairie de Paris abandonne le quartier Beaugrenelle (Paris 15)

La municipalité parisienne a démontré une fois de plus qu’elle se désengageait totalement des projets du quartier Beaugrenelle. L’exécutif parisien a donné ce soir son feu vert pour que la SCI Beaugrenelle puisse rejeter dans la Seine les eaux d’infiltration issues du pompage des sous-sols du futur centre commercial, laissant aux promoteurs le soin de contrôler eux-mêmes leur qualité au regard de la pollution.

Géraldine Poirault-Gauvin, Conseiller de Paris et du 15ème, a regretté que la SCI Beaugrenelle soit en la matière juge et partie ; elle a demandé qu’un organisme indépendant puisse contrôler la qualité de ces eaux.

Par ailleurs, elle dénonce l’irresponsabilité de la municipalité parisienne qui a délivré les permis de construire du nouveau Beaugrenelle autorisant ainsi le creusement des sous-sols du centre commercial (3 niveaux sur l’îlot Verseau / 4 niveaux sur l’îlot Pégase) sans que la stabilité des immeubles anciens situés à proximité soit garantie. Les services techniques de la Ville admettent l’éventualité de tassements des tours situées à proximité suscitant ainsi l’inquiétude de la population.

Enfin, Géraldine Poirault-Gauvin regrette que la Ville refuse d’aider les copropriétaires et les bailleurs à financer les travaux de mise hors d’eaux des installations électriques et des groupes électrogènes des tours du Front de Seine qui sont inondables en cas de crue centennale. Ce quartier ayant été construit dans les années 1970 sous la maîtrise d’ouvrage de la Semea15 pour le compte de la Ville, Géraldine Poirault-Gauvin avait proposé que la Ville accorde une subvention à chacune des tours pour réparer les erreurs du passé et mettre hors d’eaux des organes vitaux de ces immeubles de grande hauteur. Son vœu a été rejeté.

vendredi 5 février 2010

Centre commercial Beaugrenelle, la vidéo...


Intervention au Conseil du XVe sur Beaugrenelle
envoyé par GPG12. - L'info video en direct.

Voici la vidéo de mon intervention sur la mise hors d'eau des sous-sols du Centre commercial Beaugrenelle prononcée lors du conseil d'arrondissement du 1er février 2010.

Je fais part de mes inquiétudes concernant d'une part, le risque environnemental, et d'autre part, la stabilité des immeubles de grande hauteur situés à proximité.

mercredi 3 février 2010

HUCHON : le mandat de trop!


En débat contre Guillaume Balas, n°2 sur la liste parisienne PS, mon collègue et ami Pierre-Yves Bournazel, n°6 sur la liste conduite par Chantal Jouanno, a avancé hier un argument de poids : pourquoi les Présidents de région ne seraient-ils pas frappés par une limitation du nombre de leurs mandats?
12 ans à la tête de la région, cela suffit! Que fera Jean-Paul Huchon au cours de son 3ème mandat qu'il n'a déjà initié auparavant? Un troisième mandat, c'est celui de l'essoufflement, c'est le mandat de trop.
Comme c'est le cas pour le mandat du Président de la République, Pierre-Yves Bournazel propose que les présidents de région ne puissent effectuer plus de deux mandats.Qu'en pensez-vous?

mardi 2 février 2010

Beaugrenelle...chantier Haute Qualité Environnemental? De qui se moque-t-on!


Un débat s’est tenu hier soir pendant le Conseil d’arrondissement du 15ème au sujet des modalités de pompage et de mise hors d’eau des sous- sols du futur Centre commercial Beaugrenelle pendant sa phase d’exploitation, c’est-à-dire, une fois le centre commercial terminé sur les îlots Verseau et Pégase.

Les investisseurs APSYS et GECINA demandent l’autorisation de rejeter dans la Seine les eaux issues du pompage de la nappe d’eau située sous les futurs sous-sols du centre commercial Beaugrenelle. Je rappelle qu’il est prévu de creuser 3 niveaux de sous-sols sur l’îlot Verseau et 4 sous-sols sur Pégase. A défaut d’étanchéité, les immeubles doivent être cuvelés dans leurs sous-sols ou à défaut rejeter leurs eaux d’infiltration en milieu naturel. C’est cette dernière méthode qui a été choisie par la SCI Beaugrenelle.

J’avais porté ma contribution sur le registre d’enquête publique qui a eu lieu du 30 novembre au 16 décembre 2009 parce que j’étais très inquiète de voir que ce problème technique n’avait pas fait l’objet d’une étude plus approfondie des services de l’urbanisme de la Ville au moment du dépôt des permis de construire en 2005.

J’ai été particulièrement surprise que mes interrogations portées sur le registre soient reprises par l’exposé des motifs de ce projet de délibération, d’une part, sur le risque environnemental (quelle qualité de l’eau rejetée dans la Seine ?), et d’autre part, sur la stabilité des immeubles de grande hauteur situés à proximité.

Sur le FOND, c’est le plus important :

- sur la qualité des eaux qui seront rejetées par la Seine, je suis étonnée qu’il soit laissé à l’appréciation de la SCI Beaugrenelle le soin de juger de leur qualité au regard de la pollution. Cette société sera juge et partie, et il me semble préférable de confier cette vérification à un organisme totalement indépendant. C’est le minimum à exiger d’un chantier de bonne tenue labellisé Haute Qualité Environnementale !

-sur l’étanchéité du caisson devant recueillir les eaux d’exhaures (c’est-à-dire émanant du pompage) il est difficile de croire qu’une autorisation d’urbanisme ait pu être donnée sans que l’étanchéité soit garantie ?

-sur l’impact géotechnique de la mise en place de cette installation de pompage, des tassements éventuels sont évoqués dans ce mémoire. L’exposé des motifs révèle que la Ville ne connaît pas la profondeur des fondations des immeubles anciens situés à proximité du chantier, notamment rue des Quatre frères Peignot et rue de l’Ingénieur Robert Keller.
Est-ce une plaisanterie ? Dans ces conditions, comment la Ville de Paris a-t-elle pu accorder des permis de construire sans réserve alors que le creusement des sous-sols était déjà projeté lors de leur dépôt ?

Tous ces risques évoqués dans l’exposé des motifs ne sont pas de nature à rassurer la population, ni les élus que nous sommes. Nous avons le sentiment que la Ville découvre ces menaces alors que le chantier est largement avancé puisque les destructions sont quasiment terminées.
Au travers de cet exposé des motifs, la Ville de Paris fuit ses responsabilités.

sur la FORME :

Je m’interroge sur le DELAI de dépôt de cette demande d’autorisation. Elle intervient 5 ans après le dépôt des permis de construire pour révéler de graves carences dans l’examen de ce dossier. Ce projet de délibération vient en réponse au vœu que j’avais présenté lors de la séance du Conseil de Paris de décembre 2009. Dans ce texte, avec plusieurs élus du groupe UMPPA, nous nous étonnions que l’enquête publique ait été clôturée sans que l’avis du Conseil de Paris n’ait été sollicité. Pourtant l’arrêté préfectoral portant ouverture de l’enquête prévoyait bien la consultation du Conseil de Paris avant le 31 décembre 2009.

Je m’interroge donc sur la régularité et la validité de l’avis qui sera donnée par le Conseil de Paris le 8 ou 9 février prochain. Par ailleurs, je m’étonne de la justification de l’envoi tardif des dossiers par les services du Préfet. Je suis convaincue que cela arrangeait bien la Mairie centrale que cette consultation démocratique soit ni plus ni moins inexistante.

Enfin, je signale que l’enquête publique concernant la demande d’autorisation pour le pompage de mise hors d’eau des sous-sols du Centre commercial Beaugrenelle n’a pas été organisé PAR la Mairie du 15ème, contrairement à ce qui est mentionné dans l’exposé des motifs, mais A la mairie du 15ème.

Etant donné les nombreuses incertitudes, il est irresponsable pour la Ville d’émettre un avis positif sur cette installation de pompage dont l’autorisation dépend de la compétence de l’Etat.

Ce projet de délibération met en évidence une nouvelle fois la gestion calamiteuse de ce projet par l’exécutif municipal et plus précisément par la Première adjointe au Maire de Paris.

7 ans après le lancement très médiatisé du projet, le site offre un spectacle de désolation avec deux friches dont on ne sait toujours pas ce qu’elles deviendront !

Avec le maire du 15ème, nous avons rencontré les investisseurs d’APSYS et de GECINA qui nous ont confiés leur grande inquiétude et qui très injustement pointent du doigt les associations de riverains qui ont porté les recours contre l’ampleur du projet.
Personne n’est dupe dans cette affaire, ces incertitudes, ce coup d’arrêt porté au projet ne vient pas des recours contentieux, mais bien du montage financier d’ensemble du projet qui à nos yeux, dès le début ne pouvait aboutir.

La crise économique est passée par là, mais dès le départ, la mairie de Paris a eu les yeux plus gros que le ventre et n’a pas, pour des raisons financières, écouter le discours raisonnable que nous tenions. Pourtant, nous vous avions mis en garde contre le gigantisme de ce centre commercial !

La Ville par le biais de la Semea15 à l’époque, voulait récupérer le fruit de cession des emprises foncières et des droits à construire pour financer la restructuration de l’ouvrage-dalle. Elle a accepté un projet gigantesque pour vendre plus, et récupérer plus et pour ne pas investir dans ce quartier du front de Seine.

Aujourd’hui, je dis que ceux qui ont imposé ce projet au 15ème, usant de leur pouvoir et de leur légitimité démocratique pour passer en force, que ceux-là viennent aujourd’hui nous expliquer comment ils vont redresser la situation et permettre à ce quartier de retrouver sa convivialité et son honneur.

En 2003, il y avait un cinéma qui créait du lien dans ce secteur du 15ème. Aujourd’hui, il a fait place à un terrain vague.
Où sont les belles maquettes, les belles revues de papier glacé, le bureau d’information avec ces hôtesses ?
Où sont le millier d’emplois promis encore il y a quelques mois par Mme Hidalgo ?
Où sont ces commerçants épanouis, le sourire aux lèvres… ? Aujourd’hui, ils mettent la clef sous la porte dans l’îlot Charles Michels achevé.

Je suis triste pour ce quartier. C’est la raison pour laquelle j’ai invité mes collègues du groupe UMPPA à voter contre ce projet de délibération. Ils m’ont suivie !